Mathaut Castlee FOOLED ☪ And the scissors slide away with my pride.
☪ quote : ❝ The depth of darkness to which you can descend and still live is an exact measure of the height to which you can aspire to reach. ❞ ☪ arrivée : 16/07/2010 ☪ pseudo : Quokees. ☪ crédits : AVATAR ♙ Jane, SIGNATURE ♙ à venir. ☪ messages : 30
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| Sujet: man knows ▵ PADALECKI. Dim 7 Nov - 12:22 | |
| FOUND AT TUMBLR.FAUSTO (NEGOCIABLE), NOM AU CHOIX.✔ Jared Padalecki, non négociable, libre. INFORMATIONS ✎ C'est un Gryffondor. Son histoire est relativement libre, à l'exception que quelques petits points : ces parents l'ont abandonné lorsqu'il avait trois ans à un précepteur. Issus d'une riche et noble famille de sorciers, ils ont toujours été un peu vieux jeu pour ce qui est de l'éducation de leur fils, et de plus, il n'avait pas le temps de s'en occuper eux-même, étant sans arrêt en déplacement pour leur travail. Fausto a cruellement souffert de cette séparation et, arrivé à ses vingt ans, il commence à renouer avec ces derniers qui sont de retour à Londres. Il fait tout pour les rendre fiers et veut se montrer digne d'être leur fils, tant il espère compter à leurs yeux. RELATION AVEC MATHAUT ✎ première anecdote.- Spoiler:
❝ Dans le foyer, les flammes dansaient en crépitant, léchant les grosses bûches fraichement abbatues. Mathaut se tenait au près la fenêtre, appuyant ses doigts contre la vitre humide de buée. Elle les fit glisser lentement, dessinant de longues traînes nettes sur le verre. Au dehors les lumières qui s’échappaient des nombreuses fenêtres du château perçaient la nuit sombre d’où s’échappaient des ombres furtives vacillantes au coin des tours. Il n’était pas tard pourtant et ils n’étaient pas encore descendus dîner dans la Grande Salle, mais l’obscurité précaire de l’hiver avait envahit le ciel. À cette heure-ci les dortoirs étaient vides, on étudiait à la bibliothèque ou on traînait dans les couloirs. Quelques uns rares restaient au près du feu, dans la salle commune de leur maison mais généralement, personne ne montait dans les chambres, sauf si, comme Mathaut, on avait à faire. La jeune fille resserra sur sa peau nue sa robe de chambre de soie blanche dont le tissu transparent laissait à entrevoir ses sous-vêtements. Elle croisa les bras sur sa poitrine, laissant échapper un long frisson. La pièce était baignée d’une atmosphère chaude, que le silence rendait presque lourde, mais un seul regard porté à l’extérieur, dépourvu de feu de cheminée, où le vent glacial mordait cruellement chaque parcelle de peau nue, suffisait à faire disparaître toute sensation de bien être. Elle se retourna d’un mouvement maladroit, repoussant une mèche de sa chevelure blonde qui tombait sur ses yeux. Son regard se posa sur le jeune homme étendu sur un des larges lits dont profitaient les élèves lors de leur dernière année. Les ombres trépidantes des flammes couraient sur la peau nue de son torse d’où saillaient ses longs muscles. Il était beau, parfait. Pourtant, Mathaut ne put s’empêcher de ressentir sa gorge se nouer, quelque chose n’allait pas dans ce tableau sublime. Elle revint sur ses pas, s’approchant du lit, tentant de discerner ne serait-ce que l’ombre d’un sentiment sur le visage impassible du garçon. Elle se pencha au dessus de lui, avec souplesse, s'installant à son tour sur le lit. Il reporta enfin son attention sur elle, ou du moins son regard, car ses yeux étaient toujours voilés d’une nappe absente, comme s’il était encore perdu dans ses pensées. Par Merlin, il est vraiment doué pour l’évasif, pensa Mathaut alors qu’il levait une main pour caresser la joue froide de la jeune fille. De l’autre, la droite, il l’attira à lui. Leurs nez s’effleurèrent, puis leurs lèvres. Il déposa un baiser dans son cou et déjà elle faisait glisser sa robe de chambre, dévoilant ses épaules nues, lorsque deux mains fermes l’arrêtèrent. « Attend » murmura le jeune homme d’un ton ferme. Mathaut se redressa, son cœur encore affolé dans sa poitrine. Elle ne dit rien, l’interrogeant du regard. Elle ne voyait pas où était le problème. Ils l’avaient déjà fait, une fois. Sa toute première fois. Il détourna les yeux, le visage impassible. Il se dérobait à son regard, il fuyait. Encore une fois. Il choisissait toujours la fuite, comme les lâches. « On va bientôt devoir descendre, de toute façon » dit-il en la repoussant. Il se redressa à son tour, pour s’asseoir, le regard scrutant déjà la pièce à la recherche de ses vêtements. Ayant repéré sa chemise qui traînait au sol, près de la cheminée, il se leva pour la ramasser, mais Mathaut fut plus rapide que lui. Elle lui barra le passage. Merlin, qu’il était grand et imposant. Elle se sentait minuscule, chétive, à ses côtés. « Peut-on en parler, au moins ? » Bien sûr que non, ils n’allaient pas en parler, qu’allait-elle s’imaginer ? « Il n’y a rien à dire. » « Oh, par Merlin, arrête un peu tes conneries, Fausto ! » Elle n’avait pas voulu monter le ton, mais elle avait toujours eu du mal à contenir sa colère. Il ne répondit rien. Qu’aurait-il pu bien dire ? Qu’il était désolé ? Quand bien même l’aurait-il dit, qu’est-ce que ça aurait pu changer ? Il s’habilla avec empressement, sans prêter un regard à la jeune fille qui, immobile, était partagée entre l’envie d’éclater en sanglot et celle de lui jeter un sort à la figure. « Tu m’aimes ? » demanda t-elle dans un souffle, sans vouloir en entendre la réponse. Il leva enfin les yeux vers elle et l’observa durant l’espace de quelques secondes. Ses pensées semblaient se bousculer dans son esprit. « On se voit en bas » répondit-il finalement. Sur ces paroles, il quitta les dortoirs sans se retourner. ❞
Fausto a un an de plus que Mathaut et lorsqu'ils firent connaissance, il était en dixième année et elle terminait sa neuvième année. Elle l'avait déjà remarqué depuis quelques temps, mais c'est lui qui l'a séduit, bien qu'il n'eut pas besoin de se montrer très convaincant pour obtenir ses faveurs et cette attirance finit très vite au lit. C'était la première fois de Mathaut, ce qui comptait beaucoup pour elle. Elle s'était beaucoup attachée au jeune homme et ressentait pour lui un véritable amour. Mais il n'a jamais été du genre à se confier, ni même à combler la conversation. Il s'est toujours montré doux avec elle, mais aussi distant, comme inaccessible. Il revêt souvent une moue impénétrable, tel qu'il est impossible de deviner ce qui lui passe par la tête. Mais la jeune femme se contentait de ce qu'elle avait, n'osant en demander plus tant elle craignait que leur amour ne soit éphémère. Et ce qui devait arriver arriva. Il se mit à l'éviter, sans crier gare, fuyant son regard comme sa présence. Quand elle vint lui demander des explications, il n'en donna aucune, ne s'excusant point, annonçant simplement qu'il était préférable qu'ils continuent chacun de leur côté, de la même façon que l'on balance un mot d'adieu honteux. Le coeur brisé, Mathaut préféra voir son salut par la revanche que par la douleur. Elle falsifia les résultats aux examens de fin d'année de Fausto, obligeant l'administration à obtenir son redoublement. Elle était décidée. Il ne partirait pas d'ici tant qu'il n'aurait pas rendu ses comptes. Fausto a toujours su qu'il ne pourrait jamais se donner pleinement à la jeune fille. Il est bien trop réjoui et soulagé d'avoir retrouvé et renoué avec ses parents pour risquer de les décevoir. Et sortir avec une sang-de-bourbe serait un des meilleurs moyens connu à ce jour frustrer Mr et Mrs X, tant leur répulsion envers ces gens est puissante. Et Fausto sait que ses parents seront près à l'abandonner une nouvelle fois et il est bien décidé à tout faire pour que cela n'arrive pas. Pourtant, il ne peut s'empêcher de se retourner sur le passage de Mathaut, il ne peut s'empêcher de penser à elle lorsqu'il regagne ses dortoirs. Surtout maintenant qu'ils se retrouvent dans la même année. Bien sûr qu'il lui en veut pour ce terrible coup bas, sans compter que son redoublement a bien déplu à ses parents, mais jamais il ne pourrait la haïr. Tout serait plus simple s'il avait enfin pu quitter le château et l'oublier, mais le jeune fille ne semble pas l'entendre de la même oreille et à son plus grand désespoir, elle s'accroche tant bien que mal à lui. Il n'ose pas lui révéler qu'il ne peut la fréquenter en raison du statut de son sang car il sait très bien que jamais elle ne comprendrait. L'éviter ainsi, ne rien dire, c'est une façon de faire durer le doute. Sera t-il près un jour à faire un véritable choix entre elle et ses parents et en assumer les conséquences. Car au fond, il aimerait tellement pouvoir la choisir elle. Il aimerait tellement retrouver son odeur délicate, ses baisers passionnés, son amour profond. seconde anecdote.- Spoiler:
❝ « C'est quoi ton problème ? Es-tu mentalement dérangée, ou quelque chose ? » Mathaut ne répondit rien, lui rendant son regard noir. Le jeune homme avait brusquement haussé le ton et le petit groupe de filles à leur droite les reluquait maintenant d'un regard perplexe. « J'espère au moins que tu t'es bien amusée. » « Oui, en réalité ça fait trois mois que je m'amuse follement » répondit-elle ironiquement, sur un ton flegmatique qui faisait ressortir la froideur de sa voix. À l'instant elle ne ressentait aucune honte, pas l'ombre d'un regret. Ce qu'elle avait accompli ne lui faisait ni chaud ni froid. Elle ne s'était pas montrée très mature, mais quand bien même, elle avait assouvit sa revanche. « On dirait que tu vas devoir me supporter une année de plus » susurra la jeune fille avec froideur. Fausto continuait de la défigurer d'un regard où semblait se mêler la colère et l'incompréhension. De fines rides étaient apparues sur son front, signe qu'il était en pleine réflexion. Puis sans crier gare, il fit demi tour, sur le point de prendre congé. Sans trop réfléchir, Mathaut l'attrapa par la manche. « Tu ne te lasseras donc jamais de prendre la fuite ? devant les obstacles, devant moi ? Regarde moi dans les yeux, Fausto. Regarde moi et dis moi sans ciller que tu ne ressens et que tu n'a jamais ressentit quelque chose pour moi. Alors je te ficherais la paix pour de bon. » À peine avait-elle fini sa phrase que, l'attrapant par le menton, il l'attira à lui pour poser ses lèvres sur les siennes. Ce fut un long baiser, brusque, furieux, désespéré. Son nez effleura sa joue, caressant ses cheveux blonds de sa main droite. « J'aimerais pouvoir te choisir... » murmura t-il dans un souffle, trop bas pour qu'elle ne puisse l'entendre. «... mais je ne peux pas ». Sur ce murmure, il fit volte face et disparut derrière un groupe de leur année, laissant derrière lui Mathaut, immobile, les yeux encore clos et le coeur en pièces. ❞
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