WINTER - A half-truth is a whole lie.

CROCODILE


ALEXYS WINTER ADAMS
Un mensonge, vite ! Heu... J'ai mis une petite culotte en dentelle !

CURRICULUM VITAE
✎ Inscrivez ici les différentes informations essentielles sur votre personnage. Cependant, vous avez aussi la possibilité, pour ceux qui aiment rédiger, d'écrire tout ça sous forme de petit texte introductif, tant que toutes les informations y sont.
Nom : Adams
Prénom : Alexys Winter
Date et lieu de naissance : 18 Décembre 1994
Année d'étude : sixième
Origines : Américano-britannique
Maison : Serdaigle. Il est certain que mon goût inné pour le travail semblait rendre évidente ma répartition dans la maison bleu et bronze. Cependant, celle-ci ne s'est pas faite sans aucune hésitation. Il semblerait que ma personnalité aurait pu convenir à d'autres armoiries, c'est en tout cas ce que les souvenirs de la petite et troublante voix du vieux choixpeau magique me permettent de garder en mémoire.
Patronus : Mon patronus prend la forme d'un chat tigré.
Baguette : Bois de pin, mesurant trente deux virgule cinq centimètre et contenant un crin de licorne.
Statut du sang : Ascendance moldue
Niveau scolaire : Effort exceptionnel/Optimal
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle, en tout cas jusqu'à preuve du contraire.
Options choisies : (voir ici) Ce n'est un secret pour personne, j'adore le dessin et la photographie. Je n'ai cependant pas décidé de m'inscrire en art magique appliqué, préférant l'apprentissage sérieux avant tout. Ainsi, mes options choisies ne sont autres que la sorcerologie et les langues vivantes.

LEAVE YOUR FRIENDS BEHIND
✎ Cette partie est facultative. Si vous jugez votre présentation assez longue et assez complète comme ça, supprimer la. Elle servirait à y inscrire quelques caractéristiques de votre personnage, sous formes de différents points, sur son caractère, ses manies, ses habitudes, ses goûts. Vous êtes libre de l'arranger à votre façon.

ACT LIKE AN IMBECILE
✎ Nous vous demanderons de répondre aux questions posées ci-dessous, ce qui nous aidera par la suite à mieux cerner votre personnage. Vous pouvez rédiger vos réponses à la première personne, du point de vue de votre personnage, mais nous vous demanderons des réponses un minimum développées.

Quel est ton épouvantard, et pour quelle raison ?
Je ne me suis jamais retrouvée face à un épouvantard et j'ose espérer que cela ne se produira jamais en présence de qui que ce soit d'autre. J'imagine que celui-ci se transformerait en mon frère disparu décédé...

Que verrais-tu si tu te tenais devant le miroir du Rised ?
Mes retrouvailles avec mon frère, du moins j'imagine. On ne peut pas forcément prévoir ce que nous montrerait ce miroir, il semblerait que la magie soit plus apte à nous discerner et nous comprendre.

Plutôt fêtes clandestines dans les dortoirs ou devoirs à la bibliothèque ?
C'est une question à laquelle il m'est bien difficile de répondre. Je fais partie du genre d'élève très facilement qualifiable de "rat de bibliothèque" mais ne recule jamais devant une proposition de fête.

Quelle est ta matière préférée ? détestée ?
Je trouve les potions passionnantes, l'étude des moldus est cependant l'une des matières les plus ennuyeuses à mes yeux, d'autant plus lorsqu'on a vécu dans ce monde plus de dix années dans le passé.

Quelle est la plus grosse bêtise que tu aies faite ?
Difficile de répondre à cette question... En général je finis par trouver ce genre de réponse en fonction des liens que je me créé... Est-il possible de l'ajouter un peu plus tard ? :/

Quelle est ta confiserie de Honeydukes préférée ?
Dans le principe, je dirais les dragées surprises de Bertie Crochue. Leur invention est quelque chose d'exceptionnelle. Comme aurait dit la mère de Forest Gump, ceux-ci sont un peu comme une boîte de chocolat ou encore comme la vie. Comme la mienne d'ailleurs. On ne sait jamais quel sera son lendemain.
Cependant, j'apprécie énormément les suçacides, comment donner à la vie un peu de piquant ?

Que penses-tu de la Radio Pirate ?
Je pense que c'est l'invention la plus dangereuse du monde, surtout concernant une personne comme moi qui, avouons-le, a énormément de choses à cacher. Cependant, c'est également le concept le plus génial à mes yeux. Enfin une personne qui a l'air de penser que la vérité manque dans cet univers. Quelqu'un partagerait-il mon point de vue ?

GIGGLING MUGGLE MONSTER
Pseudo/Prénom : ...
Âge : 18 ans
Avatar : Willa Holland
Commentaire, dédicace : Au plaisir de rp avec toute la population !

PREVIOUSLY
✎ La dernière partie à rédiger, la plus pénible pour certain, mais qui reste tout de même importante. Quelques anecdotes suffiront, mais vous pouvez rédiger cette partie sous la forme qu'il vous plaît, en relatant quelques passages importants de la vie de votre personnage. Nous demandons un minimum de trente lignes.

« Tout art est à la fois surface et symbole. Ceux qui plongent sous la surface le font à leurs risques et périls, tout comme ceux qui déchiffrent le symbole. » Oscar Wilde, Préface au portrait de Dorian Gray.

L’humain est brouillon. La vue qu’il possède ne transgresse aucune barrière et se limite à l’apparence simple et toute indiquée. Evidence reconnue, vérité ignorée, c’est l’histoire de l’humanité, même si l’évidence dépasse toutes les lois de la raison. L’humanité est loin d’être naïve, non. Elle a peur de la réalité et préfère la simplicité. En d’autres termes, respire la superficialité. Être aveugle face à la vérité est simple, c’est par conséquent le choix qu’a fait le monde entier. Ou en tout cas une grande partie. Naïveté ? Même pas. Patience. Expérience.

T’as des frères et sœurs ? – Je suis fille unique.

Crépuscule doré, reflets par milliers à la surface claire d’une mer d’apparence calme, silencieuse. Image. Mensonge. Pleurs, rires faux, sourires illusoires. Pourquoi avait-il fallu que ce soit moi la bâtarde dans l’histoire ? Pourquoi fallait-il que ça tombe sur ma personne parmi les 350 000 enfants nés ce même jour ? … Allez savoir. La vie est nulle, et ensuite on meure. Tout le reste n’est qu’une question de hasard. Il n’y a pas de chance ou de malchance, pas de chanceux, pas de poisseux. On est tous dans le même bateau. Il y a des jours avec et des jours sans, tout comme il y a un début et une fin à la vie. Tout le reste n’est qu’une succession de milieux. Dommage pour moi, le jour de ma naissance était un jour sans, voilà tout. Aaron avait eu l’heureux privilège d’entrer exactement deux minutes et cinquante-cinq secondes avant moi dans le paradis impitoyable qu’est le monde et comme moi, on ne pouvait pas dire que sa naissance fut la plus heureuse qu’il soit. Aaron est mon frère jumeau, mais sans cela, je suis fille unique.

Nos parents se sont toujours abominés, du moins il me semble. Je n’ai aucun souvenir de bonheur entre eux. Tout n’était qu’illusion. De rares baisers échangés sans entrain, de courtes étreintes lassantes, c’était ainsi qu’était rythmée leur relation. A croire qu’ils avaient au préalable eu l’obligation de vivre côte à côte, mais à moins que je ne me trompe, ça n’avait pas été le cas. J’ai toujours su que mon père était resté marié à ma mère parce qu’elle était tombée enceinte, il aurait sans doute été déjà loin sans cela. Et s’il n’aimait sans doute plus ma mère depuis un moment, il a cependant été le meilleur père qu’Aaron et moi étions en droit d’espérer malgré que notre naissance ne fut sans doute rien d’autre qu’un accident. Bien que nous soyons jumeaux et que notre ressemblance physique malgré la différence de nos sexes soit évidente, Aaron et moi étions bien différents. Alors que lui savait ce qu’il désirait, j’étais de mon côté indécise et timide. Sage, studieuse, j’étais tout le contraire de lui. Cependant, comme le sont très souvent les jumeaux, nous étions tout ce qu’il y a de plus proches. Il était ma moitié.

Ma vie.

J’ai beau avoir sept ans de plus, je me souviens de ce jour comme si je venais seulement de le vivre. Je n’ai malheureusement aucun mal à me remémorer chacune des sensations que j’avais éprouvé. Le parfum de l’herbe fraîche en ce printemps bien avancé, la vue quelque peu brouillée par moment par quelques mèches de cheveux parasitant la direction vers laquelle se dirigeait mon regard enfantin éclairé d’une vive étincelle, brillant en osmose avec ma peau de pêche étincelant sous un tout nouveau soleil. C’était une belle journée.

Disparition. Abandon.

Elle fait quoi ta mère ? – Elle est avocate, je ne la vois que très rarement…
Et ton père ? - De quoi je me mêle ?

L’enlèvement de mon frère poussa mes parents au divorce et je dois dire que je considère aujourd’hui cet évènement comme une bonne chose. Les obliger à vivre ensemble était un véritable supplice non seulement pour eux, mais ça l’avait toujours été pour Aaron et moi. Néanmoins, puisqu’une bonne chose semblait être trop pour une personne comme moi, mon père rentra en Californie, rejoignant sa famille. Il n’obtint pas ma garde, ce que j’aurais préféré cependant, ayant toujours été bien plus proche de lui que de ma mère. Une chose est certaine, je ne suis plus celle que j’étais. J’ai su m’épanouir bien différemment de la manière dont je l’aurais fait sans tous ces évènements. Vous savez, avoir une vie de famille aussi lamentable et funeste vous forge un caractère bien différent que celui pour lequel vous étiez censés évoluer. La raison de cela ? Je me refusais à ce que mon entourage comprenne qui j’étais vraiment, que mon frère avait été enlevé lorsque nous avions huit ans et que je ne le reverrai sans doute jamais. Que mon père nous avait laissé tomber ma mère et moi et qu’en plus de ça, nous vivions presque dans la rue tellement ma mère ne savait pas gérer ses comptes. Oui. Je n’avais même pas encore dix ans et la plus belle demeure qui me fut offerte sur deux années fut une chambre d’hôtel. J’aurais sans doute arrêté l’école très tôt si la vie avait décidé que je ne méritais pas mieux que cela.

Avant Poudlard, avais-tu déjà rêvé de tout cela ? – J’avais déjà tout ce dont je puisse rêver…

J’avais dix ans lorsque tout changea. Comme le jour dont je vous ai rapporté mes souvenirs tout à l’heure, je me souviens parfaitement de celui au cours duquel j’ai reçu ma lettre de Poudlard. Je me souviens du parfum de celle-ci, profondément encré dans ma mémoire jusqu’à, je le pense, la fin des mes jours. Cette odeur était pour moi synonyme de renouveau, une vie tombée du ciel qu’il m’était impossible de renier tant, au fond de moi, je l’avais sans doute espéré. Jamais je ne m’étais plainte de notre condition, à ma mère et à moi, même mon père ignorait tout. Je n’ai jamais réellement compris les raisons pour lesquelles je le lui avais caché d’ailleurs, j’étais persuadée qu’il serait venu me chercher. Cependant, ma mère trouvait chaque année assez d’argent pour m’envoyer jusqu’à chez lui où je mimais la petite fille épanouie jusqu’aux oreilles. C’est sans doute comme cela d’ailleurs que j’ai vraiment appris à mentir. Lorsqu’on sait mentir à la personne que l’on aime le plus au monde, plus rien n’est susceptible de vous arrêter.

Winter, tu veux sortir avec moi ? – Euh… J’ai un truc à faire ! « Désolée… J’espère que tu trouveras mieux que moi… »

Aujourd’hui, je suis donc aux yeux des autres, bien différente que la personne que je cache au fond de moi-même. Je dissimule ma timidité, je me lance dans tout ce qui craint simplement pour éviter que mon entourage ne pénètre trop dans ma carapace et ne découvre qui je suis réellement. Je vous arrête tout de suite, je suis menteuse certes, mais pas hypocrite. Honnête, peut-être pas toujours mais franche… C’est certain. J’offre à l’humanité ce qu’elle désire. Une image, une illusion. Point de problèmes. Artifice. Mensonge. C’est bon de se savoir capable de contrôler un regard, de contrôler une pensée.

Bienvenue ici!