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 ✥ You've applied the pressure, to have me crystalised.

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Arizona Blackswan

Arizona Blackswan


☪ quote : Amen, Omen. Will I see your face again ?
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MessageSujet: ✥ You've applied the pressure, to have me crystalised.   ✥ You've applied the pressure, to have me crystalised. EmptyMer 17 Nov - 22:36

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    Un match de Quidditch. Un des plus grands évènements de l'école de Poudlard. Ce sport réunissait beaucoup d'élèves, tous adoraient assister à ce grand spectacle. Ce match là était important, il opposait Serpentard à Gryffondor. Les deux maisons qui ont toujours été perpétuellement en compétition, dans n'importe quel domaine. Arizona faisait partie de l'équipe de Serpentard. En tant que Poursuiveur. Elle a toujours été passionnée par le Quidditch.Grâce à ses trois grands frères, elle a appris beaucoup de choses. Elle entamait sa troisième année en tant que joueuse. Les deux équipes entrèrent dans le stade, tandis que la foule les encourageaient. Les joueurs donnaient l'impression d'être de vrais gladiateurs. Le match débuta. Dans l'équipe d'Arizona se trouvaient beaucoup de ses camarades. Dont, Beckam. Enfin, ce n'était pas vraiment un camarade, c'était bien plus compliqué que cela. Quand ils montèrent sur leurs balais, il lui lança un regard, elle détourna le sien. Elle était fâchée, plus que jamais. Et elle comptait bien s'expliquer avec lui. Mais pas en public, Arizona n'a jamais aimé s'exposer devant du monde. Même si la radio pirate l'avait un peu fait pour elle. Le match se déroulait bien. Dix points par ci, dix points par là. A la vingtième minute, un joueur de Gryffondor la heurta violemment. Arizona perdit l'équilibre et tomba de son balais. Lui, continuait de flotter dans les airs tandis qu'elle s'accrochait d'une main. De loin, elle vit Beckam faire demi-tour et venir vers elle à toute vitesse. Ayant un minimum de force dans les bras, elle se hissa sur son balais et réussit à en reprendre le contrôle. Le jeune homme arriva devant elle. « Je n'ai pas besoin de ton aide. » Lâcha t-elle froidement avant de repartir à toute vitesse. C'est à ce moment là que l'attrapeur de Serpentard attrapa le vif d'or. La foule hurlait, oui les Verts avaient gagné. Alors que les joueurs se félicitaient les uns les autres, Arizona quant à elle, se dirigea vers les vestiaires. Elle se posa au sol et prit son balais à la main. Elle n'avait pas le cœur à sauter de joie, elle était bien trop perturbée. La jolie blonde s'assit un moment sur le banc des vestiaires. Elle pensait à Beckam. Il s'était complètement foutu d'elle, elle avait une très mauvaise impression. L'impression qu'on s'était foutu d'elle. Il fallait qu'elle arrête d'y penser. Elle enleva ce qui lui servait de cape et se retrouva ainsi vêtue d'un marcel blanc et de son pantalon en toile verte. Arizona entendit des pas derrière elle et se retourna par conséquent. Beckam. Il était là, à quelques mètres d'elle, adosser à l'encolure de la porte. Les battements de son cœur accélérèrent. La jeune femme resta debout, croisa les bras et lâcha froidement. « Alors, c'est vrai ? »

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Beckam Bilstrode

Beckam Bilstrode


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MessageSujet: Re: ✥ You've applied the pressure, to have me crystalised.   ✥ You've applied the pressure, to have me crystalised. EmptyJeu 18 Nov - 0:04

    Il n’y avait rien de tel qu’un match de Quidditch pour plonger l’ensemble des étudiants de l’école dans un état d’euphorie communicative. Gryffondor, Serdaigle, Pouffsouffle et Serpentard répondaient toujours présent, quelques soient les conditions météorologiques ou le match à jouer. Le corps enseignant était également immanquablement de la partie. Les joueurs n’étaient pas les seuls à sentir l’adrénaline monter quand les poursuiveurs filaient à une vitesse ahurissante vers les anneaux du gardien. Au contraire, les tribunes retenaient leur souffle avec eux, avant d’exploser de joie quand le match se terminait. Et une fois encore, ce fut la tribune vert et argent qui fit un vacarme phénoménal quand l’attrapeur de l’équipe s’empara du vif d’or au nez et à la barde de l’équipe adverse. Surtout sachant qu’il s’agissait des Gryffondors, leurs rivaux de toujours. Beckam avait lui aussi un sourire ravi au visage, et prenait à malin plaisir à laisser éclater sa satifaction en descendant de son balai. Oui, il était fier d’appartenir à la maison dont il portait les armoiries. Oui, il aimait par-dessus tout railler les membres de l’équipe adverse et se sentait supérieur à eux, tout simplement parce qu’il se sentait membre à part entière de l’équipe qui venait de gagner le match assez largement. Et sincèrement, il se fichait pas mal de ce qu’on pouvait penser de lui, et du reste de l’équipe. Ils partageaient tous cette joie, cette euphorie, ce sentiment d’invincibilité qui faisait suite à chaque match. Seule Arizona se détachait du lot.

    Si auparavant, il arrivait facilement à oublier la présence de la jeune femme qui se faisait discrète, c’était beaucoup plus difficile maintenant. Ils avaient passé du temps, beaucoup de temps ensemble et il l’avait blessé. Il le savait. Avec n’importe quelle autre fille, un sourire et deux trois mots d’excuse auraient suffit, puis il serait passé à autre chose. Pas avec elle. D’un part parce qu’ils ne s’étaient pas retrouvés seuls dans la même pièce depuis l’incident de Radio Pirate, et qu’elle ne lui aurait jamais adressé la parole en public. D’autre part parce qu’il fallait qu’il lui explique. Beckam ne pouvait pas laisser les choses dans cet état, et chaque jour qui passait lui donnait encore plus envie de lui parler. Après plusieurs accolades bruyantes avec ses coéquipiers, il suivit la jeune femme lorsqu’elle se dirigea vers un vestiaire excentré, et s’arrêta une seconde. Pour une fois, il ne savait pas quoi dire. Quels mots choisir pour la persuader de l’écouter, de ne pas le haïr alors qu’elle en avait toutes les raisons. Bien sûr, il aurait pu tout oublier et passer à autre chose, mais la frayeur qu’il avait eu lorsqu’elle avait faillit chuter de son balai l’avait finalement décidé à se lancer. Il fallait qu’il lui parle, et cela ne pouvait plus attendre.

    Avançant de quelques pas, il l’observa un instant dans dire un mot, appuyé sur l’embrasure de la porte. Jamais il n’avait fait attention à elle sur le terrain auparavant, trop occupé par les cheerleaders qui ne se faisaient pas prier pour passer du temps avec lui. Mais il avait apprit à la connaitre, à apprécier son tempérament audacieux et volontaire, son intelligence. Il s’était également rendu compte que, contrairement aux autres filles, elle ne se jetait pas dans les bras du premier venu. Ce qui l’intriguait, voir le fascinait. Arizona était une des rares personnes qui refusaient de le laisser approcher, et s’il avait tout gâché, il refusait toutefois de s’avouer vaincu.


    « T’as bien joué aujourd’hui tu sais »

    Excellent Beckam, évite sa question. La jeune femme vit pourtant clair dans son jeu, et ne répondit pas. Bras croisés, immobile, elle le fusillait littéralement du regard. Maladroit, il avança de quelques pas pour se donner une contenance et inspira un grand coup. Lui, Beckam Bilstrode, semblait mal à l’aise. Le scoop de l’année.

    « Oui, c’était vrai. Je pourrais te dire que non, que ce ne sont que des rumeurs lancées par une bande d’idiots qui ne vivent pour le scandale, mais ce serait te mentir. »

    Il marqua une pause, levant une main pour l’empêcher de répondre. S’il comptait aller jusqu’au bout, il fallait le faire d’une traite, sinon il finirait par ne plus dire ce qu’il fallait absolument qu’il lui fasse savoir.

    « Attends. Au début oui, c’était un pari. Mais j’ai apprit à te connaitre, Arizona, et jamais je n’aurais cherché à te faire du mal. C’était stupide de ma part. »

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Arizona Blackswan

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MessageSujet: Re: ✥ You've applied the pressure, to have me crystalised.   ✥ You've applied the pressure, to have me crystalised. EmptyJeu 18 Nov - 0:43

    Arizona leva légèrement les yeux au ciel lorsqu'il la félicita sur son match. Le voir là, devant elle pour la première fois depuis l'incident. Cela faisait vraiment drôle. Elle repensait d'un coup aux moments qu'ils avaient passé ensemble. Au début de leurs cours, la jeune femme lui répétait de laisser la conversation de côté, et de se concentrer sur les leçons qu'ils étaient en train d'étudier. Puis au fur et à mesure, elle s'est laissé aller. Finalement, elle adorait discuter avec lui. Il n'était pas l'homme insensible qu'il laissait paraître, parler avec lui n'était pas si désagréable que cela. Une de ses amies lui avait dit de se méfier. Mais Arizona a toujours été du genre à croire aux bons cotés des gens. C'est ce qu'elle a fait avec Beckam. Et comme une idiote, elle s'était attachée à lui, alors que son corps entier lui crier de ne pas se laisser faire. C'était plus fort qu'elle. Il y avait cette fusion entre eux, totalement inattendue, qui rendait les choses magnifiques.

    Il s'approcha de quelques pas. Pour ensuite lui avouer que oui, tout était vrai. Cette Radio lançait beaucoup de rumeurs, qui la plupart du temps étaient fausses. Mais cette fois ci, malheureusement, tout était vrai. Elle aurait préféré que celle-ci finisse comme les autres. Arizona baissa les yeux, fixant le sol en secouant légèrement la tête de droite à gauche. Une bouffée de chaleur était en train de littéralement l'envahir. Avant, une partie d'elle continuait de penser que tout était faux, que non, tout ça n'était pas qu'un pari. En plus d'être blessée, elle était déçue. Un sentiment qu'elle détestait. C'est pour ne jamais ressentir cette sensation qu'elle ne s'attache à personne. Et cette fois ci, elle avait été faible. Elle releva la tête et ouvrit légèrement la bouche pour riposter, sauf qu'il la coupa. Il s'approcha un peu plus et leva la main. D'habitude, son tempérament l'aurait fit parler, ou même hurler. Elle lui aurait coupé la parole et se serait énervée comme jamais. Voilà ce que son cœur lui disait de faire. Cette fois ci, son mental allait être plus fort qu'elle. Elle allait le laisser terminer, le laissait tout lui expliquer. Il fallait qu'elle entende tout ce qu'il avait à lui dire, c'était important.

    « Attends. Au début oui, c’était un pari. Mais j’ai appris à te connaitre, Arizona, et jamais je n’aurais cherché à te faire du mal. C’était stupide de ma part. » Elle rétorqua. « Et bien c'est raté. » Puis, elle resta silencieuse un moment. Tentant de calmer les battements de son cœur qui se faisait de plus en plus virulents. Beaucoup de sentiments se confondaient. Puis, elle reprit. « Est-ce que tu te rends compte du mal que ça me fait ? » Son regard était fixé sur lui, ne le quittant pas des yeux une seule seconde. « Si je ne m'attache jamais à personne, il y a une raison. Et tu viens d'en faire la démonstration parfaite. » La jolie blonde était froide, stoïque, encore pire que d'habitude. Il s'était foutu d'elle. Et pourtant, elle continuait à penser à lui. Cet attachement était fort. Cela avait tout les symptômes d'une maladie qu'on appelle Amour. Arizona ressentait des choses pour Beckam, c'était une évidence. Mais réaliser que pour lui, tout ça n'était qu'une mascarade la rendait folle.
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Beckam Bilstrode

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MessageSujet: Re: ✥ You've applied the pressure, to have me crystalised.   ✥ You've applied the pressure, to have me crystalised. EmptyJeu 18 Nov - 1:43

    Sous ses airs de Serpentard de neuvième année populaire et sûr de lui, Beckam n’en menait finalement pas large. Pour être honnête, il se trouvait en ce moment précis dans une situation qu’il aurait préféré éviter, mais pourtant il ne regrettait rien. Pour le moment du moins. Il avait beaucoup de défauts, et les assumaient plus ou moins publiquement, mais c’était quelqu’un d’honnête avec un sens du devoir assez développé. Pas le moins du monde un menteur, il préférait dire la vérité, même si les conséquences pouvaient tourner en sa défaveur. Comme en ce moment. La chose la plus simple aurait été de prétendre que toute cette histoire de pari n’était qu’une invention destinée à porter atteinte à la réputation du jeune homme tout en faisant souffrir Arizona par la même occasion. Ne rien dire aurait effectivement été si facile : il l’aurait convaincu sans mal du bien fondé de sa démarche, et ils auraient reprit leur « relation » là où ils l’avaient laissés avec cette fameuse émission. Mais, peut être par pure stupidité, il refusait de s’aventurer sur ce terrain. Non pas par fierté et par droiture comme il se plaisait à penser, mais belle et bien pour elle. Par respect pour elle. Parce qu’elle méritait la vérité, et elle méritait qu’on la traite comme la jeune femme intelligente qu’elle était. Rapidement, il avait comprit qu’elle était loin d’être l’intello froide et arrogante qu’on lui avait décrite et commençait à aimer sa compagnie beaucoup plus qu’il ne l’aurait du. Pour cette raison, il allait tout lui avouer. Tout. Il lui devait cela.

    La tête légèrement baissée pour soutenir le regard de la petite blonde, Beckam serra le point sans s’en rendre compte. Evidemment qu’il lui avait fait du mal. Il n’était pas le seul dans l’histoire, il n’y avait pas que sa réputation qui était en jeu. Ses mots lui faisaient voir les révélations des pirates sous un autre angle. Comme si un pari était nécessaire pour qu’un autre étudiant s’intéresse à elle. Mais surtout, l’idée qu’elle puisse s’être attachée à lui. Ce qui lui paraissait inconcevable. Si leur relation était passée de purement scolaire à de longues conversations déviant sur de nombreux sujets, il ne s’était jamais fait d’illusion : elle n’était pas une fille pour lui. En fait, il était certain qu’elle ne le considérait que comme un élève un peu trop arrogant et pas vraiment doué. Mais il s’avérait qu’une fois encore, il s’était trompé sur toute la ligne.


    « Je m'en rends compte oui. » Sa voix était faible, mais étonnement, plus d’émotion était perceptible dans le ton de Beckam que celui de la jeune femme. Celle-ci était froide, et blessée. Elle avait souffert, et c’était de sa faute. « Et j’en suis désolé. Sincèrement. »

    Pourtant, ce n’était que des mots, il ne savait. Dans une école comme Poudlard, les rumeurs se propageaient à la vitesse de l’éclair, et il se doutait que les regards des autres étudiants sur elle devaient être au mieux, de la compassion et au pire, de la pitié. Il voulait pourtant trouver les mots pour lui dire ce qu’il ressentait, pourquoi il avait agit ainsi. Mais tout ce à quoi il avait pensé sonnait maintenant faux. C’était elle la victime dans l’histoire, pas lui.

    Une fois encore, Beckam avança d’un pas. Non pas qu’il est besoin de se trouver plus proche que la moyenne de ses interlocuteurs quand il parlait, mais il avait plutôt le sentiment que s’il s’éloignait physiquement, il n’aurait plus aucune chance de se faire entendre. Ce qu’elle pensait de lui était bien simple : il n’était qu’un bouffon (oui, c’était le terme exact, un bouffon) qui s’ était moqué d’elle, la séduisant pour parvenir à ses fins juste dans l’espoir de gagner un pari. A sa place, il se serait également haït.

    La regardant droit dans les yeux, il se lança. Au mieux, elle resterait immobile, au pire, elle tournerait les talons en l’insultant après l’avoir gifler. Beckam préféra ne pas penser à cette possibilité.


    « Il faut que tu saches quelque chose. D’accord, si je suis venu te demander de l’aide la première fois c’était à cause de ce pari stupide. Mais par la suite pas seulement. Tu ne t’en es probablement pas rendu compte, mais tout ce temps qu’on a passé ensemble ce n’était pas un jeu ou une manœuvre pour obtenir quoi que ce soit. C’était vrai ». Il marqua une pause, cherchant ses mots. Jamais il n’avait à convaincre une femme du bien fondé de ses intentions, encore moins lorsque la demoiselle en question était chargée d’a priori négatifs sur son compte. Les mains jointes dissimulant mal sa nervosité, il continua. « Tu dois me prendre pour le dernier des abrutis, et tu aurais bien raison. Mais tu dois savoir que si je venais aux leçons, c’était pour passer du temps avec toi. Te voir. Te parler, enfin j’aimais être en ta compagnie et si je t’ai fait perdre ton temps je m’en excuse. » Nouvelle pause. Il n’était décidément pas doué pour les explications. « Ne crois pas que tout cela était faux, que je n’étais présent que pour gagner ce pari. La vérité, c’est que j’aurais du t’en parler depuis le début, mais j’étais certain que tu refuserais de me revoir si je le faisait. »
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Arizona Blackswan

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MessageSujet: Re: ✥ You've applied the pressure, to have me crystalised.   ✥ You've applied the pressure, to have me crystalised. EmptyJeu 18 Nov - 23:51

    Les bras d'Arizona était toujours serrés contre elle. A l'extérieur, on pouvait entendre la foule, toujours en train d'acclamer les joueurs. Elle n'en avait rien à faire. Strictement rien à faire. Beckam s'excusa. C'était déjà ça. La jeune femme se demandait si elle n'aurait pas préféré ne rien savoir. Elle avait tellement été dévastée par cette nouvelle. Elle aurait préféré qu'il la " laisse tomber " et que tout revienne à la normale. Sauf que cela ne se déroulait pas tout à fait de cette manière. C'était même tout le contraire. Avant, Arizona n'avait strictement rien à faire des ragots, et ne faisait même pas attention à ce qu'elle entendait de la part des autres. A présent, elle avait l'impression que tout le monde parlait sur elle, la montrait du doigt et qu'on se foutait d'elle. Une situation peu confortable. Même ses amies lui disait, elle avait été naïve. Naïve de croire qu'un garçon comme lui pouvait changer, et pouvait s'intéresser à elle. Et elle avait été bête de croire que tout cela allait arriver. A croire qu'elle était encore une petite fille.

    Puis, Beckam s'approcha d'un pas. Il se mit à tout lui expliquer. Oui, au début, il se servait d'elle. Mais par la suite, il lui expliqua qu'au fur et à mesure des jours, ses ambitions changèrent. Pourtant, c'était trop tard. Depuis ce jour à la bibliothèque, il n'y avait pas de possibilité pour revenir en arrière. La machine était lancée. Cependant, le regard d'Arizona se fit moins froid. Elle fronça légèrement les sourcils. Ne comprenant pas vraiment tout ce qu'il était en train de lui dire. Puis il reprit.
    « Ne crois pas que tout cela était faux, que je n’étais présent que pour gagner ce pari. La vérité, c’est que j’aurais du t’en parler depuis le début, mais j’étais certain que tu refuserais de me revoir si je le faisais. » Elle rétorqua. « Tu as vu juste. »

    Elle ne comprenant rien du tout. Finalement, il l'appréciait. Mais qui croire à présent ? Tout était confondu dans son esprit. Elle resta silencieuse un moment puis laissa tomber ses bras.

    Arizona partit s'assoir sur un des bancs. La jeune femme enleva l'élastique qui retenait ses cheveux blonds en un chignon quelque peu négligé, et laissa ses derniers retomber. Son regard était bloqué vers le sol, comment affronter tout ça ? Disait-il la vérité ? Elle n'en savait strictement rien. Elle avait envie de le croire. Mais sa conscience lui criait de partir en courant, sans se retourner. En gardant la tête baissée, elle murmura.
    « Comment je suis censée te croire ? » Puis elle releva la tête et reprit en haussant légèrement le ton. « Dis moi comment je pourrais te croire maintenant ? Tu es sûr que ton pari est terminé ? Ou est-ce que c'est une nouvelle tentative d'humiliation ? » Des larmes commençaient à venir se loger dans ses yeux. Pas question de laisser paraître ses émotions. Elle se leva soudainement et se dirigea vers le casier où ses affaires étaient rangées. Elle l'ouvrit et rangea son uniforme à l'intérieur, elle lui tournait le dos. « J'étais tellement... Tellement bien avec toi Beckam. » Ces mots eurent du mal à sortir. « Et t'as tout gâché. » Arizona s'arrêta net, fixant ses affaires.
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Beckam Bilstrode

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MessageSujet: Re: ✥ You've applied the pressure, to have me crystalised.   ✥ You've applied the pressure, to have me crystalised. EmptySam 20 Nov - 19:52

Pourquoi agissait-il ainsi ? Pourquoi diable Beckam ne pouvait-il pas faire appel à sa désinvolture habituelle pour lâcher deux ou trois plaisanteries puis partir faire la fête comme tout le monde ? Pourquoi était-il incapable de quitter Arizona des yeux mais surtout, pourquoi l’avis qu’elle pouvait avoir sur lui avait-il tant d’importance ? Jamais auparavant il ne s’était soucié de l’avis des gens et, très honnêtement, ni des jeunes femmes qui succombaient à son charme. C’était pourtant différent cette fois ci, et il s’il n’y avait aucune excuse à son comportement, il ne pouvait s’empêcher de se justifier. Au fur et à mesure qu’il continuait sa tirade, il sentait ses mots devenir moins précis, s’embrouiller. La vérité, c’est que le regard d’Arizona s’était légèrement adoucit, et elle semblait plus blessée par l’attitude que Beckam qu’en colère. Et c’était pire. Bien pire. Il aurait largement préféré qu’elle le haïsse plutôt de faire la lueur mêlant déception et souffrance. Surtout en sachant qu’il en était le seul et unique responsable. S’il seulement il n’avait pas eu besoin d’une motivation aussi stupide pour venir lui parler, rien de tout cela ne serait arrivé. Il aurait donné cher pour revenir en arrière et ne jamais avoir fait ce pari. Parce que si le temps qu’ils avaient passé ensemble était plus réel pour lui qu’avec aucune autre fille auparavant, Arizona, elle, se sentait trahie. A juste titre.
Plus il parlait, et plus il avait l’impression que cela ne servait strictement à rien. Que, quoi qu’il puisse dire, jamais elle ne croirait un traitre mot de ce qu’il pouvait dire. Mais il ne voulait pas abandonner, il ne voulait pas tirer un trait sur la relation –si on pouvait qualifier cela de relation- qu’ils avaient partagé. Si un amateur de psychologie vous dirait qu’il n’agit ainsi que parce qu’elle est la première fille à lui résister, la vérité est ailleurs. Elle n’était pas la première à la résister, elle était la première à laquelle il pensait chaque jour alors qu’ils n’étaient pas « ensemble ». Bien malgré lui, il avait apprécié sa compagnie un peu plus à chaque rencontre, au point de dire que oui, il avait des sentiments pour elle. Malheureusement pour lui, il avait tout gâché.

Il ouvrit la bouche pour l’arrêter quand elle s’éloigna, conscient que s’ils laissaient les choses dans cet état, jamais ils n’arriveraient à être vraiment ensemble. Il voulu la suivre mais s’arrêta et se contenta de la regarder quand elle s’essaya sur le banc, les cheveux lâchés librement sur ses épaules. Jamais il ne l’avait vu les cheveux détachés, et elle était encore plus belle ainsi. Ses idées s’égarent un instant et il continua d’approcher. Elle ne le regardait même pas, semblait plongée dans ses pensées. Beckam hésita, ne sachant quelle était la meilleure solution entre continuer sur sa tirade ou attendre dans un silence gênant qu’elle prenne la parole. Heureusement, ses mots mirent fin à son dilemme. Mots qu’il aurait préféré de ne pas avoir à entendre, car ils impliquaient une réponse. Un instant, il resta silencieux. Ses questions étaient plus que légitimes. Après tout, il aurait très bien pu vouloir accomplir son pari coûte que coûte, quitte à la faire souffrir jusqu’au bout. Mais ce n’était pas le cas. Il devait lui prouver que ce n’était pas le cas. Au contraire.
« Arizona, écoute je … » Il s’arrêta en voyant les larmes apparaitre dans ses yeux. Se figea serait plus exact. Si elle était trop fière pour laisser ses émotions paraitre, elle n’avait pas réussit à faire comme ci de rien était. Il avait comprit. Petit à petit, il se rendait compte à quel point il avait été idiot de faire souffrir une fille comme elle. Elle ne le méritait pas, tellement pas. Alors qu’elle lui tournait le dos, il eu un instant l’impression d’avoir mal comprit. Si la partie selon laquelle il avait tout gâché était clair, le reste lui semblait invraisemblable.

En deux enjambées, il se trouvait face à Arizona, et ferma le casier d’un geste ferma mais contrôlé. Évidemment, le bruit la fit sursauter et leurs regards se croisèrent. Ils étaient proches, beaucoup trop proches. « Je peux te promettre que ce fichu pari est terminé. J’ai fait une belle connerie au départ et me suis comporté comme un abruti finit. » Lorsqu’il s’emportait et commençait à parler avant et réfléchir après, Beckam ne choisissait plus ses mots. L’idée de la perdre, car s’ils se séparaient fâchés il la perdrait pour de bon, lui était insupportable. « Rien ne te dit que tu peux me croire, en effet. Mais ce que je te dis est la vérité. Jamais je n’ai voulu te faire du mal. » II s’arrêta, pivotant légèrement pour s’appuyer le dos aux casiers. Etant largement plus grand qu’Arizona, il devait baisser la tête pour la regarder dans les yeux. « C’est vrai, j’ai tout gâché. Mais si tu acceptes de me laisser une seconde chance je te promets que tu ne regretteras pas. »

Il se tut, presque sur la défensive. Tout allait se jouer maintenant. Son regard chercha le sien, et il pria pour qu’elle y lise qu’il était honnête, qu’il souhaitait sincèrement passer plus de temps avec elle. [color=mediumseagreen]« Je t’en pris. Une dernière chance. » Il se mordit la lèvre mais n’ajouta rien. « S’il te plait Arizona. Moi aussi j’étais vraiment bien avec toi, et je m'en veux tellement d'avoir tout foutu en l'air. »


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Arizona Blackswan

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MessageSujet: Re: ✥ You've applied the pressure, to have me crystalised.   ✥ You've applied the pressure, to have me crystalised. EmptyDim 21 Nov - 15:49

✥ You've applied the pressure, to have me crystalised. Tumblr_lbwiikgHzD1qzkvmxo1_500

    Arizona ne réalisait pas vraiment ce qui était en train de se passer. Malgré toute cette histoire de pari, il l'appréciait. Elle ne savait pas vraiment à quel niveau, mais en tout cas, il semblait vraiment contrarié par cette situation. La jeune femme n'avait jamais vraiment pensé à cela. Pour elle, du moment où elle avait entendu cette histoire de pari, tout n'était qu'une mascarade. Tout ce qu'elle avait pensé voir dans les yeux de Beckam, sa tendresse, son attention, tout ça était devenu faux dans son esprit. Mais l'espoir renaissait, petit à petit. Tout était chamboulé, une remise en question était à prendre en considération. La jolie blonde était devant son casier et se regarda dans le miroir qui se trouvait à l'intérieur de celui-ci. Elle essuya les légères larmes qui coulaient de ses yeux. Bon sang, elle n'avait pas pleuré depuis des mois, qu'est ce qui lui prenait ? Elle soupira légèrement et se regarda une nouvelle fois, ses yeux restaient légèrement colorés par l'émotion, mais les larmes s'étaient arrêtées. Il fallait qu'elle se contrôle un minimum, il était hors de question de se montrer faible. Arizona sentit le jeune homme arriver derrière elle, puis il ferma brusquement son casier. Elle sursauta légèrement, puis l'observa. Jamais ils n'avaient été aussi proches l'un de l'autre. Des frissons firent frétiller son dos. Beckam se mit alors à dire qu'il s'était comporté comme un véritable abruti. C'était vrai. Mais à croire que la jeune femme adorait les abrutis. Le sorcier appuya son dos contre les casiers en fer, tandis qu'Arizona remettait une de ses mèches de cheveux derrière son oreille. Son regard était ailleurs. Puis, il lui demanda de lui laisser une seconde chance. Ses yeux se plantèrent dans les siens. La jeune femme a toujours cru aux secondes chances, mais là, ses sentiments étaient la question. Ce n'était pas à prendre à la légère.

    Arizona l'écouta, attentivement. Il était en train de lui dire qu'il était bien avec elle. Non, elle ne rêvait pas. Tout cela était vrai. Elle n'en revenait pas. Elle était à nouveau confrontée au plus grand dilemme de sa vie. Faire confiance, ou non. Dans d'autres situations, elle aurait répondu non. Catégoriquement. Mais le voir là, tellement bouleversé par ce qu'il avait fait, elle ne savait pas comment réagir. Ils étaient tellement proches l'un de l'autre qu'Arizona pouvait sentir son souffle chaud venir effleurer son cou. Elle ferma doucement les yeux, puis baissa la tête. Elle releva doucement la tête. Il la fixait. Bon sang, pourquoi fallait-il qu'il lui fasse autant d'effet? Comment était-elle censée le renvoyer balader ? Cela lui semblait insurmontable.
    Sa décision était prise. Une seconde chance, après tout pourquoi pas. Mais son esprit lui disait non, il lui disait de reculer et de le laisser filer. Ses yeux bleus vinrent se plonger dans ceux de Beckam. Puis, elle dit tout bas. « Si je te laisse partir comme ça, je crois que je m'en voudrais toute ma vie. » Oui, les remords et elle ne forment qu'une seule et même personne. Regretter de ne pas avoir fait quelque chose était une situation horrible à supporter pour elle. Alors il fallait qu'elle commence à penser avec son cœur, et non avec sa tête.
    C'est ce qu'elle allait faire aujourd'hui, avec lui. Elle allait se montrer faible, mais c'était aussi cela qui faisait sa force. Un silence lourd régnait, alors que les yeux de la jeune femme se faisaient hésitants.
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Beckam Bilstrode

Beckam Bilstrode


☪ arrivée : 16/11/2010
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MessageSujet: Re: ✥ You've applied the pressure, to have me crystalised.   ✥ You've applied the pressure, to have me crystalised. EmptyDim 21 Nov - 19:19

    Beckam avait maintenant dit tout ce qu’il avait sur le cœur. Il avait prit son courage à deux mains et les mots étaient venus tout seul, sans qu’il ne prenne la peine de réfléchir. S’il avait un côté baratineur prétentieux, cette fois-ci il n’y avait aucune tentative de manipulation et ou de volonté de faire succomber qui que ce soit à son charme. La seule chose qu’il désirait en ce moment précis, c’était obtenir une seconde chance pour lui montrer qu’il n’était pas celui qu’elle avait pu croire qu’il était. Qu’au fond, il n’était pas que le joueur de Quidditch populaire et prétentieux. Qu’il s’intéressait à elle pour tout ce qu’elle était, et pas à cause d’un pari. Les dés étaient maintenant jetés, et il n’y avait plus rien à ajouter. Seulement attendre qu’elle prenne sa décision. Et l’attente était la pire chose qui soit pour quelqu’un habitué à toujours avoir tout, tout de suite, comme il l’entendait. D’autant plus que s’il avait été confronté à la situation inverse, ayant été dans le cas de la victime du pari, jamais il n’aurait accepté de pardonner les responsables de son humiliation. Sa fierté était plutôt mal placée à ce niveau, et il espérait que ce n’était pas le cas avec Arizona. Et il attendait, sans dire un mot, se contentant de la regarder. Il voyait différentes expressions passer sur son visage sans réussir à les interpréter, à savoir si cela annonçait de bonnes choses ou si au contraire elle allait le repousser une fois encore, pour de bon. L’attente générait presque instantanément chez lui un sentiment d’anxiété qu’il avait un mal fou à réfréner.

    Les points serrés dans les poches de son sweatshirt, il attendait. La vit baisser la tête, comme si elle s’apprêtait à lui de la laisser en paix une bonne fois pour toutes. C’était ce qu’il redoutait le plus, que ses mots n’aient servit à rien et que son seul souhait soit de le voir s’éloigner. Si telle était sa volonté, il s’y plierait, mais n’en avait aucune envie. Immobile, il soutint son regard en essayant de ne pas se maudire de ne pas s’être rendu compte auparavant à quel point ses yeux étaient magnifiques. Ses mots lui arrachèrent alors un soufflement de surprise. Il n’y croyait pas. Il avait finalement réussir à la convaincre, alors que lorsqu’il avait prit la parole pour la première fois il pensait sincèrement que la partie était perdue d’avance. Ses efforts, son entêtement que l’on pourrait également qualifier d’opiniâtreté avaient payés. Il avait beau avoir tout fait raté la première fois, il allait tout faire pour qu’une chose pareille ne se reproduise plus. Pour qu’elle n’ait plus de raisons d’être déçue de son comportement. Pour que plus jamais, il ne soit responsable de sa souffrance et de sa déception. Parce qu’il avait beau dire et pavaner sur le terrain, une semaine entière sans lui parler lui avait fait prendre conscience à quel point il avait besoin de sa présence. En si peu de temps, elle avait réussit à s’immiscer dans son quotidien pour occuper une place qu’elle seule était capable de pourvoir. Chacune de leur rencontre le rendait plus heureux que n’importe quelle fête clandestine, et il avait le sentiment qu’ils pouvaient faire tellement plus, tant qu’ils n’était pas séparés.
    Un instant, il resta parfaitement stoïque, le temps que ses pensées s’ordonnent puis un large sourire répondit au regard hésitant d’Arizona.
    « Dans ce cas là je n’irai nulle part. »

    Sa voix était toutefois très basse, et il n’avait pas reculé d’un centimètre. Sa respiration s’accéléra légèrement alors qu’il sortait les mains de ses poches pour écarter les cheveux de la jeune femme qui lui barraient le visage. C’est alors que, mu par un instinct aussi soudain que puissant, il approcha son visage du sien. Lentement, très lentement afin d’être sûr de sa réaction, la distance qui les séparait diminua pour n’être que de quelques millimètres. Relevant les yeux, il s’immobilisa un instant. Il avait faillit la perdre en l’espace d’une seconde, aussi ne voulait-il rien tenter qui puisse la faire fuir une nouvelle fois.

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Arizona Blackswan

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☪ quote : Amen, Omen. Will I see your face again ?
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MessageSujet: Re: ✥ You've applied the pressure, to have me crystalised.   ✥ You've applied the pressure, to have me crystalised. EmptyDim 21 Nov - 20:14

    Arizona avait dit oui. Elle lui avait donné une seconde chance, mais elle s'était aussi donné une seconde chance à elle même. La vie ne se résumait pas à être déçue, et à ne jamais vouloir revenir en arrière. Avec cette histoire, la jeune femme était en train de grandir, de mûrir. Elle comprenait enfin qu'il ne fallait pas rester sur quelque chose de mauvais, alors qu'on pouvait le transformer en quelque chose de beau, et surtout de complètement magique. Oui, leur relation pouvait être fusionnelle, Arizona arrivait presque à le sentir. Ce courant électrique qu'elle avait ressenti la première fois qu'il l'avait touchée par accident par exemple, sa main avait effleurée la sienne. Ça, ce n'était pas négligeable. Lorsque l'on ressent ça, cela fait toute la différence. Et leur duo, improbable au possible, faisait la différence. Les mots étaient lâchés. Elle était tout simplement incapable de lui tourner le dos, et partir. Car elle était sûre que si elle entreprenait cette démarche, ils ne se reparleraient plus jamais. Une question de fierté, qui est bien trop grande d'un côté comme de l'autre. Mais pour une fois, la jeune femme la mettait de côté. Peu importe ce qu'allait dire les autres. Elle s'en fichait complètement. La seule chose qui l'importait, c'était eux, dans cette grande hutte verte et argent. Elle n'entendait plus rien à présent, même pas les spectateurs qui commençaient à quitter le stade. Les autres joueurs allaient sans doute bientôt arrivés, mais elle n'en avait rien à faire. Beckam lui répondit, il n'irait nul part. Le cœur d'Arizona perdit un poids, il se sentit de suite beaucoup plus léger. Comme si un sort lui avait été jeté. Mais tout cela était bien plus que de la sorcellerie. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle était bien plus douée pour la magie que pour exprimer ses sentiments. Pourtant, elle venait de faire un grand pas. Bien plus important que sa carrière de sorcière.

    Un sourire timide se dessina sur le visage d'Arizona aux paroles de Beckam. Oui, elle voulait qu'il n'aille nul part. C'était sûr et certain maintenant. Leurs regards respectifs étaient plantés l'un dans l'autre, ne lâchant rien. La jeune femme sentit ses mains se dégager de son sweat. Elles vinrent écarter les quelques mèches blondes qui se faisaient de trop devant le visage d'Arizona pour enfin se poser sur ses joues rosées par l'émotion. Elle sentait le souffle de Beckam s'accélérer, le sien aussi. Elle le sentit de plus en plus près, et il approcha. Leurs visages n'étaient maintenant qu'à quelques millimètres l'un de l'autre. Arizona n'avait jamais ressenti telle sensation auparavant, peut-être parce qu'elle n'avait jamais été vraiment en amour pour quelqu'un. Elle n'en savait trop rien, et à ce moment même, ce n'était pas ce qu'il l'importait le plus. La jolie blonde vit le regard de Beckam, tout près du sien. Lui demandant presque une autorisation. Elle baissa les yeux et s'approcha doucement afin de combler le vide qui se logeait entre leurs lèvres. Elle les effleura juste légèrement. Se recula de quelques millimètres, le regarda puis l'embrassa, pour de vrai cette fois ci. Ce baiser fut comme une décharge, une émotion inattendue. Tout cela semblait si évident. La main droite d'Arizona vint se poser sur la joue du jeune homme, tandis que sa main gauche frémissait au contact de la peau de son cou.

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Beckam Bilstrode

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MessageSujet: Re: ✥ You've applied the pressure, to have me crystalised.   ✥ You've applied the pressure, to have me crystalised. EmptyLun 22 Nov - 0:08

    Si on lui avait dit le matin même qu’il allait embrasser Arizona, Beckam aurait copieusement insulté l’auteur d’une plaisanterie aussi inappropriée, tant l’idée même lui paraissait inconcevable après ce qu’il lui avait fait subir. Pourtant, sans qu’il ne sache vraiment pourquoi, elle avait accepté de lui laisser une seconde et ne pas se baser uniquement sur la première impression qu’elle avait de lui. Sans qu’il ne sache pourquoi ni comment, il avait réussit à renverser la situation et la convaincre de l’écouter lui plutôt que tous les autres. Et jamais il n’aurait cru que cela le rendrait si heureux. La voir sourire, le regarder comme si elle le voyait pour la première fois avec cette expression si particulière justifiait tous les efforts qu’il avait pour réussit à la conquérir. Car c’était le mot. S’il ne s’était pas décidé à venir sous cette tente, si il avait choisit de fêter la victoire de l’équipe sur le terrain plutôt que de la rejoindre, rien de tout cela ne serait arrivé. Et rien ne serait probablement jamais arrivé. Mais avec les si, on pouvait refaire le monde et ce n’était pas l’intention du jeune homme. La seule chose qui comptait, c’était Arizona.

    On dit que ce sont les secondes qui précèdent le premier baiser qui le rendent unique. Ces secondes que l’on n’oublie jamais. Cet instant hors du temps, où rien d’autre ne compte excepter la personne en face de vous. Leurs yeux ne se quittaient pas, comme pour rattraper le temps perdu qui s’était écoulé cette semaine. Leurs respirations s’accélérèrent, seuls bruits rompant le silence qui régnaient dans le vestiaire. Enfin, leurs lèvres s’effleurèrent, si légèrement que cela semblait irréel. Ils ne bougèrent pas, savourant l’instant qu’ils étaient en train de partager en sachant qu’il s’agissait d’un moment unique. Un premier baiser avec quelqu’un n’arrive qu’une fois dans une vie. Et pour Beckam, c’était la première fois qu’il attendait près de deux mois avant d’échanger ce premier baiser. Mais cela valait le coup d’attendre. Car lorsqu’enfin, leurs lèvres se scellèrent pour de bon, ce n’était comparable à rien de ce qu’il avait pu vivre auparavant. C’était comme si ses sens se découplaient au centuple, les sensations exacerbées comme jamais. Car ce qu’il ressentait actuellement pour elle dépassait tout ce qu’il avait pu vivre auparavant. Même s’il refusait de l’admettre, il s’était énormément attaché à elle, plus qu’à qui ce se soit d’autre.

    Au contact des doigts d’Arizona, sa peau tressaillit et il la serra contre lui sans cesser de l’embrasser, une main au niveau du dos de la jeune femme et l’autre perdue dans sa cascade blonde. Il n’avait plus la moindre notion du temps où de l’endroit où ils étaient, seulement de la jeune femme. Et il refusait de la laisser s’éloigner une seconde de plus. Appuyés sur les casiers, partageant un baiser qui se faisait plus ardent à chaque seconde qui passait, ils n’entendaient pas les éclats de voix qui se faisaient de plus en plus pressant. Pas plus que le bruit des balais qui tombent sur le sol ou le son des portes qui s’ouvrent à la volée. En revanche, ils entendirent le hoquet de surprise du reste de l’équipe qui se figea sur place, les regardant avec les yeux ronds.

    A contrecœur, Beckam se détacha de l’étreinte d’Arizona et se retourna. Il aurait tant préféré pourvoir passer du temps en tête à tête avec elle, mais il semblait que le sort en ait décidé autrement. Lentement, il se retourna et se redressa pour faire face à leurs coéquipiers, sans quitter la main de la jeune femme qu’il gardait dans la sienne. A tour de rôle, il fixa chacun des joueurs, aucun n’osa ouvrir la bouche pour faire un commentaire. Il est vrai que lorsque le gardien de l’équipe, de loin le plus grand et imposant, les regardait dans sourire, mieux fallait ne pas le contrarier.
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